Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
pilotaillon
11 novembre 2006

"Week end" d'enfer (Fly'in Pezenas LFNP 4 novembre 2006)!

Jeudi, 8 heure, le reveil sonne. Je saute du lit (ou plutôt, je rate un barreau et m’ecraser au sol comme un blaireau…), direction ptit dej’, douche, Bordeaux, puis Mérignac.

Bordeaux, parce qu’il faut que je rachète des cordes de guitare. A 10h le magasin ouvre. J’achete le paquet de cordes en vitesse, et je cours vers le bus, qui ne va pas tardé a passé place Gambetta. Ouf, je l’ai in extremis. Il me depose a Mérignac, la correspondance arrive vite pour une direct sur LFBD.

11h et des brouettes, je pousse la sonnette fournisseur du CAPAM. On m’ouvre, et je salut Christopher, alias petit scarabée, que j’ai du croisé quelques années plus tôt au collège, sans le connaître…

J’entre dans l’atelier, et la je trouve Jeff’ en plein entraînement a la PTE : debout sur l’établi, il cherche l’angle de meilleur plané du tournevis pour aller serer la petite vis récalcitrante du néon. Finalement, ça fonctionne.

Je les regardes travailler avec envie en attendant 12h.

Christopher part manger, et Jeff’ et moi allons a l’aérogare.

Hall B, porte 3, l’avion d’Orly est annoncé a 12h18 (soit 3 minutes de retard !)(c’est inadmisible)(si ça continu, AF va revenir comme la SNCF). On croit même que c’est lui que l’on voit en vent arrière 05 pour une approche a vue (ca devait etre dur comme approche, il y avait bien… a peu près 150Km de visi .

Les passagers débarquent : des hommes d’affaire en costard, des business-woman en tailleur, tous n’ayant pour seul bagages qu’un attaché case en cuir et se dirigeant d’un pas vif vers une réunion ultra importante ou sera peut etre décider la prochaine guerre (économique) mondiale, ou le licenciement de X personnes…

Des mères avec leurs enfants, des enfants sans leurs mères, des vacanciers, des costards bleues nuit avec gallons au manche et ailes sur la poitrine, et… Celui que nous attendons débarquent…

Un grand sourire derrière les vitresblindéesquonsaitpascommentcasouvreetquonsaitmêmepascequecafoulaetaquicasert, il récupère sa valise.

Pierre-Hugues vient d’arriver a Bordeaux, pour un week-end qui va rester dans les annales.

Présentations, embarquement dans la « cléededouze-mobile », heading Pessac direct pour un déjeuner chez Martine. En chemin, notre ami breton (d’adoption) lance le sujet qui fâche (et moi, j’hésite a m’éjecter, ça va ch.er !!!) : le moteur dont je tairai le nom ici, parce que j’ai peur qu’un écran subisse les conséquences de mes écrits ( :lol: )(Ca mange de la JetA1, c’est Allemand, et ça commence par un T).

Arrivé chez Martine, nous somme reçu comme des rois, et nous mangeons un couscous a pleurer (bravo et encore merci Martine). Pendant le repas, PH me r’attaque lachement sur une question d’orientation, de médical, de PPL théo, de CV, patriotisme (là j’ai même failli repondre par [i]La ballade des gens qui sont née quelque par[/i], mais comme je sais pas chanter, ça aurai fait insulte au grand Geaorges)… Mais je tiens bon (ça aide des fois d’avoir une ascendance Irlando-Bretonno-Germano-Lorraine).

Une fois le repas terminée, retour au CAPAM, histoire de faire decouvrir « la clinique a n’avions » au nouvel arrivant.

On discute a quatre : Jeff’, Christopher, Pierre-Hugues, et moi. C’est très appréciable, car quel que soit le sujet de ses discutions, on traite d’égale a égale. Pour un petit foutriquet comme moi, d’autant plus plaisant que ce n’est pas courant.

Vers 16h, TontonJeff’ et son petit scarabée, qui en ont marre de ces deux ptits c..s (surtout de moi), nous vehicule jusqu'à l’appartement de banlieue qui me sert de logement (j’aime la vie au grand air, pas dans un clapier), et la soirée se déroule tranquillement, arrosée de Montbazillac, et se poursuit jusque tard dans la nuit, allongées sur nos « lits » respectif.

Le lendemain, rien de spécial. On va faire quelques course en prévision du rassemblement du week-end, et on apprend par carotte que Denis sera de la partie. Et là on se dit que ça va être vraiment génial : un beau voyage, un beau terrain, une belle region, des gens sympas (des amis sympas a l’issue), de beaux avions,… Que demander le plus.

Un coup de fil a Jan nous attriste un peu : « l’homme au Bücker » est mis en place a 7h le dimanche matin, et ne pourra donc être parmi nous. J’ai « grave la haine » contre le bureaucrate qui a décidé ça, mais bon, se sera quand même une belle journée, avec plein d’autres « chics types (et demoiselles) »… Même si nos projets en ce qui concerne notre troubadour volant préféré tombent a l’eau. Ce sera pour une prochaine fois, on se débrouillera autrement.

On va se coucher tard, et on s’endort quelques heures plus tard…

Le samedi, quand le réveil sonne, et même si on a très très envie de se lever, on a un peu « la tête dans l’c.l, l’c.l dans l’brouillard ». Après un ptit dej’ léger, a discuter avions (pour changer), nous voila d’attaque. Une douche, prépare les affaires, en essayant de ne rien oublier (surtout pas le paquet spécial, que l’on a préparé depuis un mois), et un coup de fil de Jeff’ nous annonce qu’il passe nous chercher a 11h pétante, et que Jan sera finalement present (Yeeeeeeeeessssssss !). L’énergumène a réussi a s’arranger. Brave Janou, on peut dire que tu nous a fait plaisir, après nous avoir fait peur.

11h01, la Jeff’mobile s’immobilise devant l’immeuble. On charge, on va chercher Martine, et direction Saucats, pour un repas avec Richard (Flying’gator  pour les intimes).

Au terme d’un bon et copieux repas, nous laissons PH et LE Gator, qui partent incessamment sous peu en avion ultra léger, et nous prenons la route pour Mérignac.

IMGP5217

Pierre-Hugues et LE Gator quelques par dans le ciel Francais

Arrivé là bas, on decharge la voiture, on met tout au pied de l’avion, et chacun sa tache : Martine s’occupe des formalités « clubesque », je suis chargé de prendre METAR, TEMSI et NOTAM pour la route, et Jeff’ charge le brave DR400/160 ZY.

Tout est près, on embarque. Moi derrière, a droite, comme un ministre (mais en plus honnête), Martine devant, a la radio (in english please !), et Jeff’ aux commandes.

Petit arrêt histoire pétrole, et nous voilà roulant vers le point d’arrêt D05. On s’aligne, on décolle. C’est très impressionnant : A Saucats, on a une piste de 800x20, ici on a plus de 3000 mètres devant, et 45 mètresde large.

Une fois en l’air, virage a Gauche, direct SA, SE, montée vers le FL75. Enfin, bon, en montée douce, parce que (et j’en suis grandement responsable)(qui a dit au fond que je suis gros ?!?)(non mais !) nous somme chargés. Jeff’ on arrive, a force de 400ft/mn au niveau de croisière, et on a un bref contact avec l’autre équipage Bordelais sur 123,45. Nous passons Villeneuve-sur-Lot, et eux viennent de quitter Toulouse info.

Nous évitons « le VOR d’Agen »(la centrale de Golfech)(et sa ZIT), les zones de Cahors et de Bouloc, et on commence a « s’inquiéter » : sa semble bouché sr la montagne noir. La dernière de Béziers indique SCT4800-SCT5800. On descend sous la couche, on est pas sûr de pouvoir descendre ensuite, le metar datant de plus d’une heure et quart. C’est magnifique cette mer de nuage. Ca semble leger et fragile, comme de la neige vierge, mais c’est lourd et massif. On a presque l’impression de pouvoir atterrir et aller faire une ballade a pied dessus.

Bon, arrive un moment ou il faut arrêter la poésie et les rêveries, mettre les yeux dehors, et prier, parce que quand on passe travers Saint-Affrique, curieux terrain avec son village juste au bout de piste, devant la visi baisse, et le sol monte. On se faufile au travers des vallées, qui me font penser a la garigue que l’on voit dans le film adapté des romans de Pagnol « la gloire de mon père » et « le château de ma mère ». Le plafond baisse, et le sol monte encore. Sur la gauche, une montage arrive presque a toucher les nuages. De tout cotés, des éoliennes, fraîchement installées et pas encore sur les cartes, brassent de l’air en produisant de l’énergie. Soit dit en passant, on peut saluer les pouvoirs publiques en place dans la région : ils mettent en place une vrai politique d’énergies renouvelables.

Une fois la montage derrière, on respire un peu plus, et, en passant travers Bédarieux, on entend Yannick s’annoncer sur Montpellier info. Lui est resté au 75. Paris également payant, il arrivera quelques minutes après nous.

On arrive en vue de Pézenas. A la verticale, on voit qu’il y a du monde. Ca va être chouette !

Un hélicoptère fait des évolutions aux alentours du terrain. Il s’arrete pour nous laisser le champ libre en final. Jeff’ et un peu surpris par le gradient de vent en courte, mais il maîtrise, et on atterrit sans soucis.

Roulage, et parkage entre l’avion de Lois, et un autre DR400, que je surnomme « kalachnikov » (ben ouais, f-AK).

On est accueillis  très gentiment accueilli par Fred, puis c’est Carotte qui arrive. Un mousquetaire rentre et va se parker, et je reconnais PH a l’arrière.

L’hélico revient sur son H.

On va mettre les affaires dans la voiture, et on met le liquide dans un coin, puis on me propose un petit vol de découverte de l’hélico. Un seul truc a dire : ça fait bizarre au début, mais c’est GE-NIAL ! Merci bien Thierry.

Je vais dire bonjour a tout le monde, faisant la connaissance de quelques-uns.

Puis, je vais voir a la cuisine, histoire de voir si quelqu’un a besoin d’un coup de main (ça me gène beaucoup de laisser les gens bosser en attendant d’être servis. C’est comme ça). Effectivement, je suis engagé séance tenante. Bon, comme la convention de Genève m’interdit de faire la cuisine, je suis mis a la corvée de patates (a l’eau).

Caroline et moi nous extasions devant le magnifique OM4 (avec un beau 28-200 f3,5 si je me souviens bien). Dire que mon père a commencé la photo avec ça, et qu’aujourd’hui il fonctionne encore, alors qu’un appareil récent (enfin, un qui a mon age quoi) m’a claqué dans les doigts a cause de turbulences et d’un atterro un peu « sec »… Décidément, c’etait mieux avant (comme dirai le chanteur-maire d’Astaffort).

Après avoir fait la crème, entre les quiches lorraines au découpages, mon oreille capte une vibration d’air qui m’est familière… C’est la voix de Jan ! Je vais le saluer, et lui remettre la bise sur le front (convertie, au cause de ma taille inadapté a ce genre d’exercice, une bise sur chaque joue) que lui envoie Denis, qui n’a pas pu quitter sa Lorraine.

On amène les plats, et on se met a table, et je trouve une place plutôt bien située.

pez241md6_1_

Une partie de la tablé (au second plan a gauche, Jan et moi en pleine discution)

Les discutions s’engagent, la mayonnaise prend.

Bon, que dire sinon que tout était bon, solide comme liquide.

Entre fromage et dessert, on sort les guitare, et là gare… ! Jan nous gratifie d’un tour de chant exceptionnel. Un truc qui bouge, tout à l’impro, en faisant le pitre en même temps. Une truc sensationnel quoi !...

vt1vs0_1_

Janou, avec une guitare et son petit air espiègle qui fait qu'on l'aime...

Je peux aussi discuter avec Gordon notamment, qui est un type super, extrêmement sympathique et ouvert. Un vrai plaisir de discuter avec des gens comme ça. En espèrant devenir comme eux avec l’age, et pas devenir un vieux con comme certain…

On débouche deux nouvelles bouteilles de champ’, et la fête continue…

A la fin du repas, les discutions reprennent. Mais toute les bonnes choses ayant une fin (ce qui est inadmissible ! Une reforme s’impose !), après le café, vers 1h du matin, la salle commence a se vider, et après les au revoir, les échanges de coordonnées et les « on reste en contact », il ne reste plus dans la grande salle du club house que ceux qui on pris les options Bivouac (les plus courageux), et l’option grenier.

On embarque donc dans les voitures, et nous voilà partis sur les routes de l’Hérault. Dans la voiture, ça dort, ou ca rigole, c’est selon.

Et enfin, on arrive a destination, dans le village ou se trouve la maison de Caroline et Fred. Même de nuit, ce village me plait : des maisons « anciennes », pas de construction moderne, des rue étroites, des ruelles « a l’Italienne »,… Tout comme j’aime.

Les plus fatigués sont vite mis au lit, alors que les plus vaillant s’installe dans le grenier.

La discutions, argumentée a coup de Vernaine (comme les ptits vieux)(mais en un peu plus brutale) se poursuivra jusqu'à ce que carotte nous lâche, a 3h de matin, et que les derniers protagonistes décident de mettre fin aux palabres, histoire de mettre quelques heures de sommeil dans la musette pour le lendemain.

Dimanche, 7h00, le réveil sonne. Tout le monde debout.

Pour ma part, c’est plutôt dur : l’alcool fatigue, fait mal a la tête, et dérègle le gyroscope interne… Et en plus, a force de parler fort et de chanter, je n’ai plus de voix (enfin si, la voix d’un troll)…

8h50, on quitte la maison, direction le café du coin, en croissant quelques supporter de Rugby, guère plus frais que nous (moi). Ce transit me permet de confirmer ce que j’avais présenti : c’est un vrai petit coin de paradis, un havre de paix et de tranquillité.   

9h00, le briefing au café du coin commence. Ca fait du bien le café du matin, ca réveil, ca recale le gyro, et pour la tête, un paracétamol, et ça r’pare !

Après avoir payé, et avoir appris qu’on avait été pris pour des écologistes, hommes de main de José, venu pour défourailler de l’OGM, on part pour le terrain, en visitant la campagne Héraultaise, aussi charmante que ses villages.

Arrivé au terrain, on reprend les au revoir : le président d’APM65 repart vers Tarbes dans son D112, et Michel, le papa de Caroline, repart en DR315.

On leurs dit au revoir au décollage, et mon portable sonne. C’est Jeff’, qui me demande de demander si quelqu’un peux venir les chercher, Martine et lui. J’arrange ça avec Fred, et Carotte m’emmène me faire découvrir le Cessna F152.

C’est relativement sympa, sur beaucoup de points. On voit ses roues, on voit bien le paysage, on voit bien le paysage, niveau prix, ya pas photo, c’est bien mieux que le reste ! LE seul truc qui me chagrine, c’est que l’on ne voit pas ou on vire… Mais bon, on peut pas tout avoir.

pezenasnov06037gr9_1_

Carotte et moi, a bord du F-NC au decollage de LFNP

En tout cas, on a fait une belle ballade au dessus de cette superbe region.

On a entendu partir Nicolas, et décoller Gator, pour le « baptême » de Zéphyr de Jacques. Il se met dans notre aile, a quelques centaines de mètres pendant tout le tour de piste… qui se termine par un kiss (et voui les gars, moi j’ai eu un kiss de Caroline  euuuuh nananananèèèèèèruuuhhhhh !).

Une fois au sol, Carotte part a l’AG du club, et nous nous regardons les avions (tant qu’a faire)…

Quand elle ressort, le charter pour Paris est sur le point de décoller (il arrivera a Reims), et Caroline nous annonce qu’elle a été élue au conseil. Ca se fête.

pez91xa6_1_

Tout le monde dit au revoir au occupant du F-AK, en phase d'accelleration sur a 11 a LFNP, et qui part pour (normalement) Paris.

Du coup, on part tous partager un repas, car en plus, y sont sympa a Pézenas, bien que ce soit « privé » comme repas, ils acceptent bien volontiers ces étrangers a leur table.

Après un Excellent repas (de toute façon, dans l’mouton, tout est bon !), nous devons repartir.

Jeff’ fait le chargement (j’ai honte, j’ai rien fait pour l’aider tout au long du week-end), et je m’installe derrière, mais a gauche cette fois, Jeff’ est a la radio, et Martine au commande.

Au revoir a tous, a nos hôtes, et promesse que ce n’est qu’un au revoir, et qu’on se reverra bientôt.

Mis en route, essaies moteur, on remonte la piste, et on décolle, en faisant un grand coucou en bas.

IMGP5257

Essais moteur. Tout est OK, en route pour LFBD.

Prise de cap et on repasse la montage noir. Mais cette fois, le premier nuage doit être a 150Nm, et 30000ft au dessus. La visi est du tonnerre, et en regardant sur la gauche, une vision d’une beauté a couper le souffle nous saut yeux : une légère brume déploie une nappe blanche et lisse sur le sol, et au dessus, la face ombragée et sombre des Pyrénées se détache.

pez1hx8_1_

Une vision féérique des Pyrénnées.

On les verra EN ENTIER (des Pyrénées Orientales au Pyrénées Atlantiques) tout au long du trajet (de juste après le décollage jusqu'à la descendre a 1500ft sur SE de LFBD). Rien que pour voir ça, j’aime voler. Le retour se passe sans soucis. Il y a de l’animation a la radio : le contrôleur eng.eule copieusement mais très correctement un pilote qui a méchamment emplafonné une classe D, et quelques minutes plus tard, il faut qu’il appel les pompiers : un pilote a repéré un feux dans une région « désertique » .

Avec ce temps, je savoure le voyage, le paysage, et je me dit que ceux qui ne connaissent pas la sensation de plénitude que l’on ressent quand on vol librement dans un ciel comme celui là, après avoir rencontré des amis. On ne voudrai jamais redescendre. Bon, encore une fois, faut arrêter la poésie pour l’arrivée sur Bordeaux.

Arrivé a SA de LFBD, on nous fait faire un tour pour laisser décoller un A321 et un A319, on atterrit 05, derrière un EMB135.

Le contrôleur a autorisé un atterrissage long, on dégage donc sur A, et on roule au parking.

On rentre l’avion, Martine et Jeff’ s’occupent des papiers, et moi… Ben moi, j’aimerai bien aider, alors j’attend les ordres.

On décharge l’avion, on charge la voiture, et Jeff’ me ramène chez moi. Je le remercie, lui et Martine, mais pas asser chaleureusement a mon goût.

Je rentre, et j’attend. Pierre-Hugues rentrera plus tard ramené par Richard.

On mange, mais malgré la fatigue, on traine, on discute, et il m’aide a trouver des adresses pour ma prochaine ré-orientaion. On ne va pas se coucher avant 00h30, mais on discute bien au delà. Il faut bien qu’on en profite, tant qu’il est là, demain se sera trop tard. De toute façon, cours ou pas, demain je l’accompagne  l’aéroport. Et puis, entre la fatigue, la voix, qui pour le coup a complètement disparue, et la gorge qui « gratte », je suis NO GO. 

On se lève a 9h lundi. Un bon ptit dej’, une p’tite douche, on fait les valise, et a 10h, on part vers l’aéroport. Sont vol est prévu a 11h05, enregistrement a 10h45, mais avec les nouvelles normes de sécurités a la c.n, ya des craintes (qui se sont avéré justifiés) de retard.

On le lâche lâchement devant l’aérogare, un petit coucou de la main, un grand sourire, et le week-end est déjà fini.

Rentré a la maison, j’allume la radio portable, et je branche Mérignac tour 118.3, pour l’écouter partir. Son avion ne décollera qu’a 12h43, je le perdrai quelque temps plus tard, sur les fréquences Higher de Bordeaux. Au revoir 2-61YO, bon vol, et a une prochaine fois.

Merci a tous pour ce beau week-end : Pierre-Hugues qui m’a supporté, Jeff’ qui nous a trimbalé sans compter, sur terre comme dans les airs, Martine, pour le repas, et pour m’avoir co-emmené a Pézenas, Christopher, pour nous avoir lui aussi supporté pendant quelques heures, Caroline et Frédérique, pour avoir organisé ce rassemblement, pour nous avoir accepté chez eux, pour avoir été si adorable, L’aéroclub de Pézenas, pour leurs accueil, Thierry, pour la ballade en R44, un excellent souvenir, Tout les gens sympa pour être venu a Pézenas, et avoir discuté avec un Foutriquet comme moi, tout les gens pas sympa, pour être resté chez eux,… and so on and so forth.

Thank you all !

Guillaume,

Ca fait du bien de passer des moments comme ça de temps en temps. Ca soulage, ca revigore, et ça apprend…

Publicité
Commentaires
Publicité